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Clémence Isaure
(sculptée par Auguste
Préault - 1848)
Selon la légende, Clémence Isaure,
était une très riche mécène de Toulouse qui
laissa à sa ville, à la fin du Moyen Âge, des biens
destinés à financer les prix remis lors du concours poétique
des Jeux floraux. Depuis le 16ème siècle, un éloge
de la fondatrice est prononcé lors de chaque cérémonie.
Cependant, les archives sont muettes sur ce don et sur l'existence de la
bienfaitrice qui est mise en doute par beaucoup.
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Anne Marie Louise d'Orléans
Duchesse de Montpensier
- (1627-1693)
Anne Marie Louise d'Orléans, Mademoiselle
de France (29 mai 1627 - 3 avril 1693) était une princesse de sang
royal, petite-fille de Henri IV, fille de Gaston d'Orléans et de
Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier. Elle était cousine germaine
de Louis XIV. Surnommée la Grande Mademoiselle, elle tenait le titre
de Mademoiselle de son père, Gaston de France (1608-1660), qui portait
celui de Monsieur en tant que frère cadet de Louis XIII. Elle participa
aux luttes civiles pendant la Fronde et fit tirer le canon de la Bastille
sur les troupes royales, le 2 juillet 1652, pour sauver le prince de Condé,
son cousin, ce qui lui valut trois ans d'exil en Bourgogne.
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Louise de Savoie - Régente
de France - (1476-1531)
(Sculptée par Jean-Baptise
Clésinger)
Fille de Philippe, duc de Savoie, dit sans
Terre, et de Marguerite de Bourbon, Louise de Savoie était une princesse
de la maison ducale de Savoie. Elle fut confiée à Anne de
Beaujeu, fille de Louis XI, alors régente du royaume, à la
mort de sa mère; Anne de Beaujeu exerça une grande
influence sur la formation de son caractère. En 1490, âgée
de 14 ans, elle épousa Charles de Valois, comte d'Angoulême,
dont elle eut deux enfants: Marguerite d'Angoulême, future grand-mère
de Henry IV, et François Ier (1515-1547). Veuve à dix-neuf
ans, elle se consacra avec soin à l'éducation de ses enfants,
son fils étant destiné à succéder au roi Louis
XII sans descendance mâle. Elle exerça la régence pendant
les campagnes de son fils en Italie. Elle déploya beaucoup d'énergie
et d'habileté après la capture du roi à Pavie et réussit
à contrer les entreprises de Charles Quint en s'alliant à
l'Angleterre et à la Sublime Porte. Elle déploya ses talents
de diplomate pour obtenir la libération de ses petits-enfants, François
et Henri, lors de la négociation de la paix des Dames, signées
avec Marguerite d'Autriche à Cambrai, le 5 août 1529. Victime
de la peste, elle reçut après sa mort les éloges du
poète Clément Marot qui la dépeignit avec flamme comme
la restauratrice des moeurs de la société française. |
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Marguerite d'Anjou - Reine
d'Angleterre - (1429-1482)
Marguerite d'Anjou, princesse de Lorraine et
de Bar, était la fille de René Ier d'Anjou, roi de Naples,
duc d'Anjou, de Bar, de Lorraine et comte de Provence, et d'Isabelle Ière,
duchesse de Lorraine. Sa tante, Marie d'Anjou, ayant épousé
le roi Charles VII de France, elle était la cousine germaine du
roi Louis XI. Elle était aussi la petite-fille de Yolande d'Aragon,
par son père, et de Marguerite de Bavière, par sa mère.
Mariée à Henri VI (1421-1471), roi d'Angleterre, elle fonda
le Queen's College de Cambridge et joua un rôle politique et militaire
éminent pendant la Guerre des Deux-Roses. Elle combattit sans répit
le duc d'York, et tenta, sans succès, de porter au trône son
fils Édouard (1453-1471), prince de Galles. Ses partisans défaits
à la bataille de Tewkesbury, elle fut emprisonnée au château
de Wallingford, tandis que son mari était assassiné. Son
père, le roi René, paya une rançon de 50000 écus
pour la libérer. Louis XI en fit autant, sous la condition que son
oncle lui céderait les duchés d'Anjou, de Bar, de Lorraine
et de Provence. Exilée en France, elle rejoignit son père,
en 1476, à Aix-en-Provence. En 1480, après la mort de ce
dernier, Marguerite d'Anjou revint à Angers et termina sa vie entre
le petit château du Reculée et son manoir de Saumur. Sa dépouille
mortelle fut déposée dans le tombeau que le roi René
avait fait construire pour lui, dans le choeur de la cathédrale
d'Angers. Elle y retrouva ses parents, le roi René et la duchesse
Isabelle.
Sur le socle de la statue est gravée
cette sentence: "Si vous ne respectez pas une reine proscrite, respectez
une mère malheureuse" allusion au triste sort de son fils, tué
au combat à Tewkesbury. |