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Tournez, tournez;
Musique silencieuse d’une ritournelle, Tournez, tournez; Nue dans un manteau de renard blanc, Tournez, tournez; Dans cette danse sauvage, Tournez, tournez; Dans un manège d’eau ; Tournez, tournez ; Le froid humide, le froid de glace, Tournez, tournez; Dans le tintement des molécules; Tournez dans le vent; Tournez dans le blizzard ; Tournez dans un nuage de glace. Tournez, tournez Le froid liquéfie, Le froid donnant vie, Tournez, tournez; Dans un manège d’eau glacée; Tournez, tournez; Frères blancs, soeurs blanches; Tournez, tournez et... Tombez, tombez; Sur la terre blanchie de votre danse, de vos corps. ___________________________________________________________
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(suite)
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Petite fleur jolie
Beauté de la prairie,
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Ravissements
Étoile, toi qui sais éclairer
mes nuits sombres,
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Delphes:
le nombril du monde
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Pour
retouver le site de Patrick. Gallino,
cliquez ici |
EHALÝL
ÝBRAHÝM GÖCEK
Sa mère :
Il a été mineur de fond pendant
des années
A Forbach
Ses souvenirs
Sa mère :
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C'EST L’EPOQUE DES CONCOMBRES
Je l'ai toujours dit :
La machine
Dans les châteaux
Üzeyir Lokman Çayci est un poète turc contemporain qui vit actuellement en France. Il a été publié dans de nombreuses revues, tant dans son pays qu'à l'étranger. Les deux poèmes proposés ici ont été traduits par Yakup Yurt. On peut trouver davantage d'informations sur Üzeyir Lokman Çayci en allant sur les sites ci-après (en Anglais, en Turc et en Français): |
Amour déchu
Au plus profond de mon coeur brûlait
une flamme
Mais la pluie de mes larmes l'a éteinte
à tout jamais
Car en brisant mon cœur, mon âme tu
as déchiré
Et en mon être tu as enfoncé
la lame,
La lame de ta cruauté, qui en mon âme
Abîmée restera plantée
à tout jamais.
Cette lame engendre la cascade de mes
Pleurs qui noient l'amour que j'ai pour toi
et condamnent
Tes actes qui ont cause la mort de mon cœur
Et la perte de l'amour que je te portais,
Ainsi que l'écroulement de tout mon
bonheur.
En me trompant tu as détruit toute ma
vie,
et dorénavant je te hais a tout jamais!
Va-t-en, que tu puisses tomber dans mon Oubli.
La
vie, l'amour, la mort
C'est le babil de l'aurore sur les larmes de
la nuit,
C'est l'hymne de la cigale pour son amant aux
doigts d'or (3),
C'est le murmure du cyprès en un doux
mirologue,
Juillet 1990 - Mai 1993. |
1 : l'hirondelle est
la messagère du printemps.
2 : les plantes, attributs
de Perséphone, premiers degrés de la vie,
3 : le soleil, attribut d'Apollon, est considéré comme fécondateur mais il peut aussi brûler et tuer. 4 : la colombe, attribut d'Aphrodite, déesse de l'amour. 5 : le violet est la couleur de la tempérance, de la lucidité et de l'action réfléchie. 6 : l'île est symboliquement un lieu d'élection, de science et de paix. 7: la rose symbolise la coupe de vie, l'âme, le cœur, l'amour. 8 : la torche est symbole de purification par le feu et d'illumination. Elle est la lumière qui éclaire la traversée des Enfers et les chemins de l'initiation. La mère de Perséphone rechercha sa fille en ayant en mains des torches ardentes. Perséphone symbolise le candidat à l'initiation qui passe par la mort pour renaître, par les Enfers pour accéder au Ciel. 9 : apaisanter : apaiser, calmer (mot d'ancien français). 10 : la myrrhe a une dimension prophétique ; les mages ont apporté de la myrrhe à l'enfant Jésus. 11: l'acanthe est utilisée dans l'architecture funéraire pour indiquer que les épreuves de la vie et de la mort symbolisées par les piquants de la plante sont victorieusement surmontées. |
Délicate naissance
D'une érosion tarie
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En toute simplicité
Un enfant dans toute sa nudité
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Laé
Elle libérait mon enfance
Fleur éclatée sous mes aspirations
Jadis demain La foule aveugle se mouche
Des proches et des absents, déserts et absolus Se débarrasser de ses dernières
chaînes
Écrire le manifeste de la soif de vie
Aller à la quête des sources cachées
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Méditation
Elle est de l’harmonie des beautés
Un air de large L’oeil bleu, d’abondants cheveux noirs
perdus dans son émotion
Guillaume Vivier est l'auteur de trois ouvrages
traduits
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La Haine, ce sentiment
Si dur, si angoissant Faut-il, jours après jours Le laisser remplacer l’amour ? Discrimination, exclusion
Vivre, vivre, vivre
La vie c’est l’insouciance,
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L'auteur du poème ci-contre avait
treize
ans lors de son envoi. Vous pouvez l'encourager en lui envoyant un message à l'adresse suivante qu'elle m'a demandé de vous communiquer: ditju@wanadoo.fr |
APHRODITE
Mes songes sont sur tes lèvres vermeilles
Tes longs cheveux, crinière de l'alezan
L'éclat de tes dents, nargue le soleil
Mes doigts gambadent sur tes hanches
De mes nuits que tu hantes si souvent
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BACCHANALE
Coule le bon vin à l'ombre de la treille
Perle sur ta bouche, ce nectar ténu
Le soir tombe sur ta gorge épanouie
Blotti contre toi, je frissonne de bonheur
Buvons ce vin suave jusqu'à la folie
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LA PENDERIE
Une chambre soyeuse aux draperies fleurdelisées,
Regard pénible d’un meuble chaleureux
en particulier.
Je les caresse doucement, j’hume encore son
parfum indélébile.
Sur un cintre, robe flamboyante d’un bleu immaculé.
Et maintenant mes yeux admirent cette robe
rouge d’admiration.
Par après , une robe blanche d’une pureté
évangélique.
Et voilà que mes doigts touchent cette
robe rose à peine effeuillée.
D’autres robes frôlent mon bras dans
une affection grandissante.
La terrible robe noire enveloppe nos bras chancelants.
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MON PAUVRE AMI
Un jour, je t’ai transporté sur mon
terrain :
L’été, le soleil pointait ta
faible structure.
Le vent balayait ta carcasse handicapée.
Avec les années d’encouragement et d’une
voix sincère,
Cet été, mon esprit bafoué,
je t’ai délaissé avec regret.
Les gens ricanent quand je te parle avec sincérité.
Et dire que je voulais t’arracher à
ta terre nourricière
De ta petitesse resplendit ta grandeur déployée.
André Labrosse est un poète québécois.
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DERRIÈRE LES MOTS
Qui y’a t’il derrière les mots,
Qui y’a t’il derrière les cris,
Qui y’a t’il derrière un peuple,
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Qui y’a t’il derrière ces portes,
A jamais refermées. Qui y’a t’il derrière ces portes, Peut-être la vérité. (Et soudain d’étranges pensées envahissent mon cerveau) bis Et au bout de ce tunnel,
Cette chanson a été écrite le 7/3/2002 |
Reflets
Dans l'eau des rivières se reflètent
tous les blés,
Hier les blés ondoyaient sous les baisers
du vent
Rosé, le petit chemin conduit vers un
Éden
Dans les champs privés de ses belles
richesses
Puis s'endormant en corps à cours des
quatre saisons
11/10/2002 |
Les photos de Gérard Marché sont ici |
Laissez-nous exister pour la
cité !
Hélépole à susurrer Cette machine de paix se lance à l'assaut des murailles des gens d'en haut pour leur rappeler leurs devoirs citoyens. La tour mobile a 6 mètres de haut de cartons d'emballages "bleu, blanc, rouge". Ils représentent la diversitée citoyenne et sont traversés par un tube acoustique. Trois extrémités de ce réseau permettent de communiquer, entre l'avant et l'arrière ou entre le bas et le sommet de l'instalation. Hélépole: du grecque "helepolis", de helein "prendre", et polis "ville". Machine de guerre en forme de tour mobile, pour s'élever jusqu'a la hauteur des remparts. Frédéric Jaudon
- Paris
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JULIETTE
Tard dans la nuit
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DES MILLIONS DE BRIQUETS QUI S'ALLUMENT
On savait qu'un jour
On a du mal à croire que ce jour
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La
brume
La brume est arrivée
L'aube se dérobe L'aube se dérobe et laisse entrevoir
les prémices du jour
L'aube se dérobe comme je vais le faire
de notre liaison
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Moment
d'amour
La musique n'égale pas, dans ce moment
béni
Tu es poussière d'étoile Tu es poussière d'étoile dans
ce monde infini
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Le départ
C'est la fraîche odeur de la menthe
L'aube naissante projetait ses rayons dorés
Avançant délicatement ses pieds
Cheminant au milieu de la clairière
illuminée
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Né le 25 mars 1969, Louis RUNEMBERG
entre aux Beaux-Arts de ROUEN à l'âge de 15 ans sous la direction
de François LAGIS, il étudie pendant 3 années le dessin
et les techniques graphiques.
Il entre à l'âge de 18 ans à L 'ACADÉMIE DE PEINTURE DES BEAUX-ARTS DE ROUEN sous la direction de Christian Sauvé. Il étudie aussi le modelage dans l'atelier de Armelle Normand en 1998. En 1999, Il devient peintre de l'ARMADA DE ROUEN. En novembre 2003, il figure dans le dictionnaire
des artistes modernes et contemporains CHEZ DROUOT COTATION édité
par LAROUSSE.
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poème
étonnement d’un regard
et flamme ressuscitée
aux cris bleus des rives
Le site de Lionel Morello:
POEMIER
est
ici
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poème
ton pas
................. la pensée
elle ira plus loin que l’œil
derrière ton miroir
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Hurlement |
Survolant l'océan . . |
Afrique
Pour Tanella Boni
Les ombres sur ta peau
marquent nos frontières
et le noir résiste
d’une chanson
depuis longtemps jetée en pâture
inutile cries-tu
et tu avances à pas
de somnambule
ne sachant où poser
les pieds d’un sol
écartelé
aurais-tu mal de
ces formes qui se confondent
à la nuit ?
les pierres debout tombent
la terre fait silence
comme le font les oiseaux
je reconnais ton cri
mêlé au vent
je mets des noms
sur ta peau
pendant que tu refermes
une à une
les pages de ton livre.
extrait de: "Le façonnement
des choses" - Inédit
Né le 11 mai 1974 à Parthenay
(Deux-Sèvres), Daniel Brochard fut un élève attentif
qui se tourna vers la poésie dès l'adolescence. De sensibilité
artistique, il n'a cessé de faire naître des images dans ses
poèmes. Il a étudié la philosophie à Poitiers,
puis a suivi une formation sur les "métiers du livre" à Bordeaux.
Sa poésie retrace un certain état du monde; il essaie de
retranscrire les états intérieurs afin de traquer où
elle se cache une "certaine vérité", une authenticité.
Il vit actuellement aux Sables d'Olonne, un lieu qui lui est cher depuis
l'enfance.
En revues : Comme en Poésie, Rétroviseur, L'arbre à paroles, Les brèves littéraires du petit pavé, l'Echappée belle. A paraître : « Clefs des songes » chez Encres Vives, « Magie noire » chez Clàpas. |
Christus
C’est un vieux Christ de bois sur les falaises
hautes,
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Automnales
Au temps où l'arbre s'effeuille Sur les branches, subsistent les oiseaux. Fini! Le temps où l'on cueille, Le vent dénude les ormeaux. Parée d'or blond, une tresse ondoyante,
Le crépuscule s'endort dans la vallée,
Le vagabond Un voyageur le coeur plein d'espoir
D'ici, il voit la vie à travers un nuage,
De ses pieds il secoue la poussière
Suit, le jour dans le ciel, puis l'ombre sur
la terre.
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Cruels
souvenirs
J'ai cherché dans l'absence un remède
à mes maux
Ce poème figure dans
le tome 3 de l'Anthologie poétique 2008 de Flammes Vives
Pour lire un autre poème
de Janine Loisel illustré
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L'emmuré
Ils ont mis de la mousse Sur les murs Où je cogne ma tête Moi Je veux juste Dessiner des fenêtres Les dessiner Pour les ouvrir Et m'en aller |
D'autres poèmes de Nathalie Billecocq sont ici |
choisir les mot
comme preuve de lumière peindre leur envol
pouls du temps
charpente du temps
une aiguille de montre
lâcheté
combat inégal
séïsme
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la mer
devient la complainte du crépuscule un doux parfum
la fortune de cet instant
abandonnées
l'aurore
le crachin
le poète
Le blog de Denis Heudré est ici |
Le cri
. Il fait un ciel à battre des ailes. Soudain je veux créer, soudain je veux crier. Sur les bords de mon sang, je lève un
cri.
Le site de Paul Cosquer est ici |
Le ciel se rompt
. Le silence est en forme d'oiseau. La nuit se roule dans les courbures du langage. Chaque mot originel en sa graine est heureux. Le ciel est en amour. Il a des pensées nues, des pensées bien naïves. Et moi je me déplie. . . D'abord . D'abord vous volerez mes mains. Puis vous volerez mon sang. Quand je n'aurai plus que la citadelle de mes
os,
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Au
Diapason
Théâtre de ma ville,
Très bas au-dessous de moi
Confluent les lignes océanes de l'eau.
Au diapason
Affluent dans mes veines anonymes
Les tambours de la houle partagée
Gorge de ma ville,
Ta caravane de vent me traverse
Buissonnière
Comme le chant des pistes contraires,
A la clef des mondes
En contrepoint du temps,
Je pince tes cordes, j’embouche tes
cuivres
Choeur de ma ville,
Résonance des sources murées
Je te donne ma voix, rue sans impatience
Echo de tes ciels plombés
Je m’élève au pic des tours
Point d’orgue où se grattent les nuées
Le coeur
J'écrivais pour que tu me lises
maintenant j'écris pour être
avec toi
au plus profond du coeur
trou dans la poitrine et puits de joie
chanson époumonée
et petits cris d'oiseaux
tu m'emmènes
vers un ailleurs
extraordinaire
et lumineux
un gouffre
spacieux une grotte
une crevasse
où nous nous réfugierons.
pinceau contre couteau
le ciel hébété prend un
gris pâle
le pinceau se révolte s'adressant au
couteau
je suis sous les ordres de tes frères
es-tu conscient du lien de parenté
oui troubadour de l'orient désorienté
et toi manche touffus ami des blancs de zinc
pauvre poids ferreux c'est pour signaler le
danger
poil de cochon n'es tu pas en train de m'insulter
porte malheurs dis à mes frangins
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A Bnat
Fadhma n’Soumer,
j'entends le couvercle natal
j'entends des voix aigües résonner
j'entends les portes des prisons qui s'ouvrent
j'entends les robes des mères se froisser
j'entends les pages refusant de se tourner
j'entends les visages noircis de tristesses
j'entends les morts qui manifestent
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l’attente
prendre le pied et l’écraser en petits
morceaux seulement pour avoir la main qui rie,
dans un arbre, sur une branche demeurait un
fil de cheveu serré entre deux doigts,
des épines avec leurs bouches
ouvertes tout en attendant,
des nuages en verre s’écrasant lentement,
un petit cercle touchait doucement le tout,
des lambeaux avides d’une peau humide qui
se trouve sous l’arbre,
un débris perçant l’arbre dans
toutes les directions,
une vague restait au sommet d’une tasse.
Sagesse
Est partout la facette secrète du diamant
03/01/2006 |
La vague
Le soleil
La joie
Le vent, la chaleur de l’été
vibre
26/05/2005
Résonances Sentiment d’être toujours cela
08/08/2005 Le blog de Nicole Barrière
est ici
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D'autres oeuvres de Consolata
Radicati sont exposées sur le site
Arte Contemporanea.
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Moments fragiles,
inconsistants sable glissant dans une main vous nous bercez, nous balancez; avec nous vous ne faites qu’un, vous nous faites ainsi : plumeux, sans cesse emportés par un vent qui rend vains les attachements et les soucis d’éternité puisqu’il balaie toujours ainsi la fine poudre du présent, sa poussière sans couleur au travers de laquelle on voit. 16-01/18-01/2006. |
Scruter, scruter intensément
l’objet jusqu’à entrer en lui, jusqu’à se fondre avec lui, avec son silence caillé. Le capter, se l’apprivoiser, en somme, entrer en collision avec lui, par le regard comme si un ange passait… Scruter…jusqu’à l’abolition
ç’en devient impressionnant
23/01/2006. |
DES PIEDS ET DES MAINS
Que dire sur les mains,
Alors je fais des pieds et des mains,
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LE JACQUEMART DE ST ALAIN
Sous l’azur vauréen offert à
tous les temps,
Accolé tendrement à cette cathédrale,
Le touriste et l’enfant s’interrogent souvent
:
Dessous, la belle horloge aux aiguilles vernies,
Pantin du Moyen Age équivoque parfois,
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BRETAGNE
Des rochers gris aux formes douces,
Un phare au regard de lumière,
Dans l’air parfumé, des fragrances
C’est une très belle région,
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ORADOUR SUR GLANE
D’abord, c’est le silence... Un silence poignant.
En ce mois de juin, la vie suivait sa route,
...Un tramway, quelques fils électriques,
un jouet...
Le vent court sur la rouille et le noir de
ces ruines,
Hélène Rollat-Salvetat
a publié en 2009 "Arc-en-ciel"
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Elle saigne
Femme-plaie Dans son ventre La passion Tous sens à la dérive Il l'enivre Simplement Par ce qu'il est Dans ses yeux L’homme L'Aqua-Vita Dans ses yeux Un lointain printemps Inassouvi Entre des fleurs folles Et avides d'amour Tout finit par ternir Mais l'âme Elle reste fidèle à la lumière Lovina, Bali, 5 février 2005 |
La houle au coeur
L'âme à raz de peau Baptême de la vie Les pores revitalisées Tout vibre a nouveau Je sens le rythme Le pouls Au creux de mon sexe Le pouls Au fond de ma nuque Libre cours à mon être Retrouvé Et, comme une haleine fragile Comme un souffle languide Le vent de ce pays Tout doux Me grise Et je me souviens De qui je suis Sanur, Bali, 19 février 2005 |
Ça déchire le beau, ça détraque les sangs Moi je suis la fleur du mal La corolle séchée, les pétales
trop fins
La trop mal aimée, la trop souvent butée
Quand le charme est rompu, que le vide se creuse
Chaque deuil à son tour réanime
les autres
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Les chansons d'une québécoise interprétées par elle-même. Vous pouvez en écouter des extraits en cliquant ici |
Hasard
Imaginer l’avenir,
Planète, bleue, vivante,
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Nature morte…
Aujourd’hui, le silence s’est invité,
Le blog de Philippe Dagorne est
ici
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Ton enfance
Étoile qui ne cesse de briller Dans le ciel de ta vie Ton enfance paradis à jamais perdu Ton enfance permanente nostalgie Ton enfance rêve doux dur à remémorer Ton enfance Fleur qui sans cesse flétrit Ton enfance sourire éteint Qu'en vain tu ranimes Ton enfance étoile filante Ton enfance feu gisant Sous les cendres des ans Ton enfance Projet à jamais ajourné Ton enfance petit nid D'où en dépit de toi, tu es sorti Ton enfance … "Oiseaux assassinés" Arc-en-ciel en éclats Ton enfance songe volatilisé Rêves doux jamais réalisé |
Ton enfance vers
Écrits sur une vitre brisée Ton enfance Beau songe médusé … Souvenances cristallisées Ton enfance poème rêvé Parsemé d'images, orné de mots Ton enfance Éternelle nostalgie, permanente fuite... Ton enfance Étoile filante dans le ciel gris De ta vie… Ahmed el Inani est un poète
marocain
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JE DEVIENDRAI TON OMBRE
Mon pas emboîtera ton pas
Je hais la tombée de la nuit
Je rallongerai le jour et lui ajouterai de
l’âge
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PRISONNIER DE TOI
Va, conseilles moi ou mènes-moi à
ma perte
Je n’ai pas choisi cette condition intense
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LES AUTRES FORMENT L’HOMME…
Pour Jean Dif
|
Le blog de Jean-Jacques Dorio est ici |