A travers le Chili (octobre-décembre 1991)
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Une carte du Chili est ici 
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Je survole pour la première fois la Pampa argentine, puis la Cordillère des Andes. Nous avons la chance de passer à proximité de l'Aconcagua et de voir ce pic majestueux nimbé de nuages. 

Avant d'atterrir à Santiago, je découvre le Chili, sous les apparences d'une vallée où domine le jaune: les pavots de Californie sont en fleurs. 

Je pars à la découverte de Santiago, en commençant par les alentours de l'endroit où j'habite: les coteaux de Las Condes. Visite à l'église de Los Dominicos et à son marché artisanal voisin. Déjeuner au marché avec des empanadas, chaussons à la viande contenant invariablement une tranche d'oeuf dur et une olive. 

Excursion dans les environs de Santiago à la "Patte du diable". 

Visite de Santiago: le Cerro San Cristobal, sa piscine, sa statue de la vierge que le pape est venu saluer, la tranchée du téléphérique qui plonge sur Belavista... 
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Une vue (polluée) de Santiago du haut du cerro San Cristobal
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Croisière sur le Skorpios (voir le document qui lui est consacré). 

Valparaiso: les poblationes colorées, la tour du Parlement, le front de mer, la maison de Neruda (La Sebastiana)... Déjeuner: je choisis les locos ou oreilles de mer, d'excellents crustacés qui rappellent l'ormeau, malheureusement en voie de disparition. 
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La maison de Pablo Neruda à Valparaiso
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Viña del Mar: le Casino, le bord de mer... 

Voyage au Pérou, sur le lac Titicaca, en Bolivie et dans le nord du Chili (voir les documents qui lui sont consacrés). 

Voyage à l'île de Pâques (voir le document qui lui est consacré). 

La Serena: la Place d'Armes et son petit marché, la plage de Los Morillos où nous logeons dans une cabaña... On trouve, dans la région, de gros anones, que l'on appelle chirimoyas, des fruits verts à forme de coeur, à chair blanche savoureuse parcourue de rangées symétriques de gros pépins noirs, dont la peau revêt  l'apparence de fausses écailles. Ces fruits sont voisins des corossols antillais. On en vend parfois à la sauvette dans les autobus de Santiago. J'ai encore dans l'oreille le cri des marchands: "Chirimoyas, chirimoyas de la Sirina!" 

La vallée de l'Encanto, site archéologique vieux d'environ 3000 à 4000 ans: gravures rupestres (pétroglyphes), dessins sur la roche (pictoglyphes), moulins à moudre le grain (sortes de creusets aménagés dans la pierre brute dans lesquels on écrasait le grain avec des pilons), la maison de pierre (un amoncellement de gros cailloux qui aurait servi d'abri à des hommes préhistoriques)... La vallée de l'Encanto est au sud de la Serena. 

La Ligua réputée pour ses tricots. J'en achète un. 

La plage de Zapallar: coucher de soleil sur la mer.  

Au bord des routes, on rencontre souvent, au Chili, de minuscules chapelles joliment décorées qui indiquent l'endroit où des accidents ont entraîné la mort de voyageurs. 

Retour à Santiago. Il neige sur la Cordillère, événement rare en été. 
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Un cerro à Santiago
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Poursuite de la visite de la ville de Santiago: 
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La Place d'Armes: la cathédrale, la statue de Pedro de Valdivia, fondateur de la cité, la poste centrale... A la terrasse des cafés, des Chiliens rêvent de faire fortune en imaginant l'affaire de leur vie. C'est, m'a-t-on dit, un trait de caractère qui leur vient de leurs ancêtres conquistadores chercheurs d'or. Pourtant, ceux qui ont réussi sont les colons venus plus tard qui arrondirent leurs biens en cultivant les fondos (propriétés agricoles) du sud plutôt qu'en poursuivant un métal précieux qui généralement se dérobe. Des peintres y exposent aussi leurs oeuvres ce qui confère au lieu un petit air de Place du Tertre. 

Le palais de La Moneda, résidence du président de la République, où fut tué Allende lors du soulèvement militaire de septembre 1973. 

Le Cerro Santa Lucia: Il a été transformé en parc public en 1873. Un portique et un escalier monumental y furent construits en 1904. C'est aujourd'hui un lieu de promenade populaire. A proximité se tient un marché artisanal. On conseille d'y prendre garde à son argent à cause des voleurs. Il ne m'est rien arrivé de fâcheux. 

Las Condes, un quartier toujours fleuri, malgré la neige qui est tombée sur les sommets proches. 

Parmi les spécialités culinaires découvertes lors de ce premier voyage, je citerai: la casuela, un pot au feu à la citrouille; les machas gratinées au parmesan, un délice; la parillada, viandes grillées où, parmi d'excellents morceaux, on peut aussi trouver des tripes tressées et du pis de vache que j'avoue ne pas avoir appréciés, si on s'aventure dans les restaurants des quartiers populaires (poblaciones).

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