Glozel par L. Charpentier
 
Les extraits ci-après sont tirés du chapitre consacré à Glozel de l'ouvrage de Louis Charpentier: LES GÉANTS ET LE MYSTÈRE DES ORIGINES - Éditions J'AI LU 1975 - Format poche 221 pages, n A325 de la collection "L'AVENTURE MYSTÉRIEUSE". J'ai retranché les passages qui ne se rapportaient pas directement au sujet. J'ai relevé dans le texte de nombreuses erreurs ou approximations sans les signaler. Elles n'échapperont certainement pas à ceux qui auront lu mon historique jusqu'à la fin. A l'époque de la rédaction du chapitre, tout ce que nous savons aujourd'hui sur Glozel n'était pas encore connu. En outre, l'auteur se laisse entraîner dans l'exposé de théories qui, si elles cadrent parfaitement avec la collection dans laquelle son ouvrage a été publié, peuvent choquer les esprits scientifiques. Deliramenta, aurait dit Reinach! 

Journaliste, voyageur, écrivain, éditeur, Louis Charpentier a passé sa vie, il est né en 1905, à tenter de percer les secrets qu'au cours de son histoire, la terre a légués à la curiosité des hommes. II a parcouru à pied l'Égypte et le Liban, il a effectué des missions de recherches sur les voies de la Tingitane romaine et sur le lieu du combat entre Heraclès et Antée, pour les travaux publics de l'Administration internationale de Tanger. C'est en constatant l'action des mégalithes sur le comportement des animaux et des plantes qu'il a été amené à l'étude des "sciences traditionnelles". II s'est particulièrement intéressé à l'histoire de l'ordre du Temple, comme en témoignent ses précédents ouvrages: "Les mystères de la cathédrale de Chartres" et "Les mystères templiers".  


... 
Écoutez la très belle histoire de Glozel. Elle est instructive à plus d'un chef. 

Donc, en 1924, un cultivateur du Bourbonnais, Fradin, du hameau de Glozel, non loin de Vichy, découvrit dans l'un de ses champs des restes préhistoriques offrant, selon les normes admises, toutes apparences de dater du néolithique. Ce n'était pas, en soi, extraordinaire. De tels restes abondent dans la région, mais il y avait cependant là une concentration assez remarquable. 

Seulement, il y avait plus que les objets habituels. Il y avait aussi des briques portant des signes alphabétiformes, et cela mit les préhistoriens en transes; et il y avait de quoi car ils avaient presque tous décrété que l'écriture venait d'Orient et qu'elle avait été inventée - au moins sous sa forme alphabétique - par les Phéniciens en des temps assez proches, en tous cas bien postérieurs aux débuts du néolithique. 

La découverte d'un alphabet antérieur faisait passer toutes leurs théories à l'état de rêveries. Et cela plaît rarement aux pontifes qui prennent volontiers leurs opinions pour dogmes établis. 

Les pontifes partirent donc en guerre: tout d'abord en tentant de s'approprier la découverte de Fradin et de son conseiller, l'excellent archéologue que fut le docteur Morlet. Devant leur refus de s'effacer, les pontifes décidèrent alors - la plupart avant même d'avoir vu - que Glozel était une supercherie. 

Autrement dit, on accusa Fradin d'avoir "fait" les pièces trouvées. Les géologues, les seuls techniciens du sol, à vrai dire, eurent beau affirmer que le sol des fouilles n'avait pas été touché, on n'en tint aucun compte. Les pontifes avaient décidé que les pièces étaient fausses et ils le firent proclamer par une commission. 

Peu leur importait de savoir comment Fradin, titulaire du certificat d'études, paysan de ce coin de montagnes, avait pu reproduire les "caractères" d'un alphabet ibérique dont on ignore l'origine et même les caractères du sarcophage de Hiram, roi de Tyr, découvert après Glozel; peu leur importait de savoir comment ce laboureur avait pu graver sur des galets, des os de rennes, des figures parfois fort belles; il fallait que les pontifes eussent raison. 

Le professeur Capitan et autres abbé Breuil s'acquirent là une gloire immortelle. Et du même coup prouvèrent à tout être sensé que la "science" de la préhistoire en était encore aux balbutiements car, si un paysan peut, de nos jours, "faire" du préhistorique, on a pu en faire pendant bien des années, parfaitement faux et que valent, alors, toutes les pièces de musée, soigneusement étiquetées, et toutes les savantes leçons faites à leur propos? 

Pour qui "suivait" l'affaire, il y eut des moments de haute liesse, quand les "pontifes" perdant toute mesure, retrouvèrent, pour s'injurier, le vocabulaire à gros mots des cours de récréation de leur enfance. Robert Charroux a conté cela dans Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans (table des matières ici et extrait ici). Je m'en voudrais d'y revenir. 

Peu importe, d'ailleurs, la science officielle et ses batailles  et ses grognements et ses crachements. Glozel est là - et valable, parce que le sol des fouilles était intact, parce que Fradin était bien incapable de graver galets, briques et os de rennes et enfin parce que Glozel n'est qu'une parcelle d'une région où abondent les objets similaires (sur lesquels les paysans qui les trouvent préfèrent maintenant garder le silence pour éviter des ennuis). 

Il y a dans ce sol de Glozel, bien des objets divers d'époques sans doute différentes qui ne "cadrent" pas toujours avec les idées admises. 

Il y a d'abord ces briques, assez mal cuites, gravées de signes alphabétiformes. 

Il y a des briques dans lesquelles ont été imposées des mains humaines. 

Il y a des pots, dits "idoles", dont les représentations sexuelles sont évidentes. 

Il y a des pots, dits funéraires, à représentation de tête humaine sans bouche. 

Il y a des galets, également gravés de signes alphabétiformes identiques à ceux des briques, gravés aussi de représentations animales, dont le renne, ce qui est, paraît-il, un non sens. 

Il y a des anneaux gravés de signes alphabétiformes mais la petitesse interdit qu'ils aient pu être utilisés comme bracelets. 

Il est d'autres anneaux gravés qui ont pu être des bracelets. 

Il y a des os de rennes gravés d'animaux et de signes. 

Il y a des outils de pierre et autres objets utilitaires en pierre éclatée, en pierre taillée, en pierre polie. 

Il y a de la céramique, des harpons de pêche et de mignons petits phallus. 

En bref, il y a des objets qui peuvent être mésolithiques ou néolithiques... ou plus récents. 

Et puis, il y a les tombes. Il est certain que le site de Glozel a été une nécropole. 

... 

Que tirer de tout cela? 

Le simple bon sens voudrait que, s'agissant d'un cimetière, on ait enterré là - quel qu'en ait été le cérémonial - des corps avec leurs objets personnels qui, il faut bien le croire, avaient eu une signification pour le vivant; signification connue et acceptée de ceux qui les inhumèrent. 

Cela fait que l'assemblage d'objets peut sembler totalement disparate et illogique, comme il pourrait le sembler si on retrouvait la tombe d'une femme du 15ème siècle enterrée avec des bijoux égyptiens... Ou un cratère grec dans l tombe de Vix. 

Il me semble qu'on ne peut pas dater Glozel de façon précise - et probablement à quelques millénaires près. Ce n'est pas parce qu'on a trouvé des bois de rennes gravés que l'on peut dater la nécropole du temps où le renne était en ces régions, c'est-à-dire pendant la période glaciaire. Cela prouve simplement que l'un des enterrés, ou plusieurs, avaient des bois de rennes gravés, lesquels pouvaient fort bien avoir été ramenés des régions nordiques. 

Ce n'est pas parce que certaines poteries ressemblent au préhistorique crétois qu'il s'agit d'une nécropole crétoise: cela signifie simplement qu'à Glozel on a fait des poteries comme les crétoises. 

Pratiquement, une seule indication d'âge a minima: aucune trace de bronze; et bien que le bronze finisse par disparaître comme tous les autres métaux en oxydes divers, il dure généralement assez longtemps. Il y a donc une quasi-certitude que la nécropole date d'avant l'âge du bronze tel qu'on le définit actuellement. 

Il n'importe. Ce qui présente un intérêt capital, ce sont les signes alphabétiformes sur lesquels, précisément, a eu lieu la grande guerre picrocoline des savants. 

Ces signes sont, à coup sûr, alphabétiformes. Entendez par là qu'ils ressemblent à un alphabet; assez au moins pour que Jullian ait cru y déchiffrer des plaquettes magiques de basse époque gallo-romaine. Mais sont-ils alphabétiques pour autant? Je veux dire: sont-ce là certainement des signes d'un langage, correspondant à des sons, et dont une disposition permet une lecture et une autre disposition une autre lecture? 

Il semble que tous ceux qui se sont "occupés" de Glozel, tenants de la réalité du site ou adversaires, aient été obnubilés par cet "alphabet" et la possibilité d'existence, en Occident, d'une écriture au néolithique, ou même antérieurement. 

Or, au temps où ces signes furent publiés, un Compagnon des Devoirs, un Maître charpentier, écrivit à Salomon Reinach, un des rares savants qui croyait à Glozel, que certains des signes publiés ressemblaient étrangement à des signes compagnonniques. 

Cette lettre, Salomon Reinach la consigna dans le journal de l'histoire de Glozel dans lequel il notait pieusement les épisodes de la bataille des préhistoriens à laquelle il prenait part (1). C'est là que je l'ai retrouvée. Mais pour Salomon Reinach cela ne pouvait rien signifier et il nota, comme à propos d'autres explications: Deliramenta. 

L'aptitude au délire n'est cependant pas le défaut principal des gens dont le métier est d'assembler des poutres entre ciel et terre. Et le renseignement eût peut-être valu qu'on lui accordât quelque attention. 

Lorsque Salomon, dit la Bible, voulut ériger le Temple pour lequel son père David avait rassemblé les matériaux, il se trouva devant le fait qu'Israël n'avait pas d'ouvriers qualifiés - entendez d'ouvriers qualifiés pour la construction des temples, c'est-à-dire possédant des données ésotériques de proportions, de dimensions et autres. Il fit donc appel à son voisin Hiram, roi de Tyr, qui avait, dans son peuple, des "constructeurs". 

Le roi de Tyr désigna, pour conduire les travaux, son homonyme Hiram ou Abhiram (2) qui fit appel à des constructeurs de divers pays. Et la légende conte que, comme ces hommes ne parlaient pas tous la même langue, Salomon composa, pour eux, un diagramme de signes disposés en rond, au moyen duquel, sans se comprendre oralement mais par utilisation rationnelle des "signes", les ouvriers pouvaient exécuter tous les travaux. 

Ce diagramme constitue ce que les Compagnons nomment "La Pendule à Salomon (3)" que les maîtres utiliseraient encore. 

Or, il est assez extraordinaire, en effet, de retrouver certains de ces signes dans l'"alphabet" de Glozel, et non seulement dans celui de Glozel, mais encore dans celui d'Alvao au Portugal, dans ce que l'on a nommé l'alphabet ibère, également, semble-t-il, néolithique et, ce qui est plus extraordinaire, dans les signes gravés sur le sarcophage de Hiram, roi de Tyr, découvert, d'ailleurs, après le site de Glozel. 

On avait accusé Fradin d'avoir copié des signes de l'"alphabet ibère", mais il ne pouvait certainement pas connaître ceux du sarcophage de Hiram, pas encore découvert. 

Tous les signes ne sont pas identiques entre ces divers alphabets, certains seulement existent dans les trois sources mais le fait qu'il y ait, non pas un, mais plusieurs signes identiques, écarte la "solution" du hasard ou de la coïncidence. 

Et tout cela s'étale sur des millénaires... 

Les datations préhistoriques sont généralement assez fantaisistes, car les procédés de datation scientifique, par exemple par la radio-activité, sont rarement utilisables; mais il semble bien que les signes de Glozel soient les plus anciens que nous ayons actuellement; puis viendraient ceux d'Alvao qui dateraient du IV° ou III° millénaire; enfin ceux du sarcophage de Hiram, du début du I° millénaire, ce qui serait également la date légendaire de la "Pendule à Salomon". 

S'il s'agit d'un alphabet phonétique, il faudrait donc admettre que celui-ci a été inventé en Occident, il y a très longtemps, au début du néolithique, peut-être... 

Mais tous les savants tiennent à ce que cet alphabet ait été inventé en Phénicie et en des temps qui ne sont pas si lointains. On comprend alors cette levée de boucliers contre les trouvailles de Glozel qui mettaient à bas les théories sur lesquelles les savants avaient bâti leur renommée. 

L'amusant est que, malgré toutes ces bagarres, il est bien possible que les savants aient raison et que l'alphabet phonétique ait été une invention des Phéniciens. Un signe, un dessin, même s'il a quelque ressemblance avec une lettre, n'en est pas forcément une pour autant. Les signes de "La Pendule à Salomon" ne sont pas, que je sache, les lettres d'un alphabet d'"écriture" tel que nous l'entendons, mais des signes techniques - dont l'emploi est d'ailleurs tenu rigoureusement secret par les "fraternités" compagnonniques. 

Et s'il s'agissait tout simplement de "signes techniques" tant à Glozel, qu'à Alvao, qu'à Tyr... et dans bien d'autres lieux où se retrouvent des signes identiques ou approchants? 

Personne ne doute, je pense, que les constructeurs de dolmens aient eu une "technique" et que la mise en place de ces monuments ait répondu à des "normes". Ces normes, il fallait les connaître pour ériger un dolmen, et ceux qui les connaissaient formaient ce que l'on pourrait nommer "un corps de métier". 

Quel qu'ait été leur "niveau", il s'agissait obligatoirement de techniciens "opératifs", ayant fait leur apprentissage sous la conduite des maîtres. 

Il fallait que les gens instruits en cet art beaucoup plus subtil qu'on ne pense - et j'y reviendrai - aient eu des "formules" de construction, et il y a trop d'identités profondes entre les dolmens des différents lieux pour que ces formules n'aient pas été les mêmes et que, par delà les langages différents, elles ne se soient pas exprimées par les mêmes signes ou par des signes proches, aussi bien en Orient qu'en Occident. 

Et il y a un peuple qui "répand" le dolmen dans le monde entier et qui, normalement, va donner à ses apprentis des peuples chez lesquels il se trouve les "formules" réduites en signes. Et ces signes vont demeurer le "langage" technique de ceux qui ont appris à construire selon certaines normes, et ces signes pourront bien parcourir les espaces et les millénaires... 

Il faut remarquer qu'il n'en va pas autrement aujourd'hui. 

Dans ses Éphémérides de Glozel, Salomon Reinach a rappelé la plupart des découvertes d'"écritures" préhistoriques faites dans le monde. On y trouve: Hissarlik (Troade), Abydos et Négadah (Égypte), Cnossos (Crète), (Portugal). "La Serra d'Alvao est une région montagneuse, proche du bourg de Pouca d'Aguiar, où il y a de nombreux dolmens de type très ancien" (Salomon Reinach); en France: La Dordogne, Moncombrous (Allier), Le Mas d'Azil (Ariège), Saint-Marcel (Indre), Canneville (Oise), Glozel et sa région (Allier), enfin en Écosse... 

Je ne doute pas qu'une recherche, suivie et minutieuse, amène la trouvaille de semblables signes dans toutes les régions à dolmens. 

Mais tout cela nous conduit à considérer le site de Glozel et les objets qui y furent trouvés sous un tout autre jour: celle d'une nécropole de "compagnons". 
 

Cimetière de "gens de métier", "errants", "passants" comme disent encore les "Devoirants"? Pourquoi pas? N'est-ce pas le professeur Rougier, directeur de l'Institut d'Art préhistorique de l'Université de Toulouse, qui, dans une Histoire du syndicalisme, a évoqué les artisans paléolithiques qui faisaient leur tour de France et prenaient des esquisses sur nature leur servant ensuite de modèles au fond des grottes... 

S'il en est ainsi, quoi d'étonnant si des têtes de rennes sont apparues sur certains objets, même si le renne avait quitté la région depuis bien longtemps. Le "compagnon" n'était-il pas allé effectuer quelque travail en une région où paissaient encore les troupeaux de rennes? 

Beaucoup d'objets de Glozel étaient destinés à être portés; ces galets gravés et percés d'un trou de suspension, ces petits anneaux de schiste, également gravés de signes, n'était-ce pas, pour les "glozéliens" ce que les Compagnons actuels nomment leur "Cheval", c'est-à-dire le parchemin qu'ils portent avec eux et sur lequel est mentionnée leur qualification tant dans la technique du métier que dans l'ésotérisme? 

Autrefois, avant l'invention du parchemin, du papier ou de la soie, leur "cheval", leur diplôme, en quelque sorte, de qualification n'était-il pas constitué par ces objets gravés? Ivoire, os ou galet plat avec un trou de suspension? Et les têtes d'animal qui les ornent ne peuvent-elles pas être un totem personnel ou peut-être un totem de fraternité ou de clan? 

Actuellement, quand un compagnon meurt, son "cheval", son parchemin, est brûlé selon un certain cérémonial, mais ne fut-elle pas, la coutume dans des temps plus anciens, de l'enterrer avec? La récolte de ces sortes d'objets, à Glozel, fut énorme - et n'est sans doute pas terminée - et le "disparate" hérissa les savants, mais quoi d'étonnant s'il s'agissait là d'objets de diverses provenances? 

Et, à y bien réfléchir, c'est même là la seule explication logique de ce disparate. 

Et tant d''objets" pour si peu d'armes! Il y a très peu d'armes de pierre dans le champ de Glozel, encore sont-elles assez grossières. Ce n'est point là une nécropole de chasseurs. 

Si beaucoup d'objets de Glozel étaient destinés à être portés, les briques à inscriptions ne l'étaient certainement pas. Mais ces briques, gravées de signes identiques à ceux relevés sur les objets et parsemées dans ce "champ des morts", n'étaient-elles pas des sortes de stèles funéraires portant inscrites, en signes "compagnonniques", les "honneurs" du mort enterré là? 

Il y a aussi les "pots", ces poteries assez particulières et qui ressemblent aux poteries préhistoriques de Crète et d'Asie mineure. Elles représentent des têtes aux yeux ronds -cyclopos en grec - (est-on en présence d'une race aux yeux ronds qui aurait laissé pour les Grecs le nom de cyclopéens à leurs ouvrages?) et dépourvues de bouche, d'où l'on a inféré qu'il s'agissait de vases mortuaires, ce qui est logique dans un cimetière, et que l'absence de bouche signifiait l'absence de souffle... 

Bouche sans souffle ou bouche fermée? Certains secrets ont toujours été soigneusement préservés et cette absence de bouche ne signifierait-elle pas le secret? 

Ce secret qui permet de retenir et de conserver les traditions - et qui, seul, le permet. Et nous savons bien que, jamais ouvertement mais constamment, certaines traditions se sont maintenues malgré les régimes, les guerres, les révolutions, les cataclysmes; se sont maintenus cachées, occultes gardiennes d'une science qui parfois s'étale au grand jour, parfois semble disparaître et dont les éclats sont marqués par l'érection de monuments qui en contiennent les données: dolmens, pyramides d'Égypte ou d'Amérique, temples grecs, temples hindous, cathédrales, temples khmers... 

Toujours avec l'aide de la pierre, seul support durable, issu directement de la terre, portant en elle toute l'histoire de toute la vie de la terre, bilan de toutes les forces de la nature. Fécondable. 

Et toujours par le travail et la science, et l'art des "manuels", rituellement enseignés, traducteurs admirables du Grand Oeuvre de l'Univers, orgueilleusement anonymes, sinon pour leurs pairs et leurs égaux. 

Que pèsent ces rois, ces évêques enfouis dans les cryptes des églises, auprès de ceux qui firent ces églises? 

Avant d'en arriver à ceux-là, un mot encore sur Glozel. 

Une hauteur dominant le champ des fouilles de Glozel est dite: Cheval-Rigond. 

Comme je l'ai dit, sur le jeu de l'Oie qui se développe sur la France, Glozel est dans la case 58, la case de la Mort. 

Simple curiosité... 
... 



(1) Salomon Reinach: Éphémérides de Glozel (Kra éd.) (Retour) 
(2) Hiram est peut-être une désignation phénicienne de l'Horus. Quant à Abhiram, il semble bien signifier serviteur de Hiram, ce qui serait serviteur de l'Horus. (Retour) 
(3) Raoul Verger: La Pendule à Salomon (Juillard éd.) (Retour) 

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