Une visite à Glozel (été 1997)
 
Sommaire
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Depuis longtemps, je souhaitais rendre visite au musée de Glozel dont j'avais entendu parler en des termes qui m'avaient intrigué. L'occasion m'en fut donnée au cours d'une tournée des châteaux du Bourbonnais. Je quittai Lapalisse en direction du musée, via Ferrières-sur-Sichon, avec l'intention de me rendre ensuite au château de Montgilbert, qui n'est pas très éloigné de Glozel. Le musée étant situé dans un hameau, je demandai mon chemin à Ferrières et me rendis sans difficulté sur les lieux. 
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Le petit musée de Glozel n'a que peu changé depuis l'affaire si j'en juge par la comparaison des photos anciennes avec celles que j'ai prises. D'emblée, j'ai été impressionné par la quantité d'objets qui y sont présentés aux visiteurs. Il semble tout à fait impossible d'imaginer une seconde qu'un faussaire, même très habile et très industrieux, ait pu produire autant de pièces. J'ai du mal à comprendre comment d'illustres savants ont pu soutenir cette thèse. Et je ne suis certainement pas le seul dans ce cas. Je dois toutefois à la vérité de reconnaître que les médiocres qualités de certaines gravures sur galets ou sur os m'ont laissé dubitatif. L'art préhistorique était-il entré en décadence lors de la confection de ces objets ainsi que certains le supposent? Un néophyte comme je le suis ne saurait évidemment se prononcer sur ce point. 

Je n'ai pas rencontré Émile Fradin, comme on m'en fit la proposition. Je n'ai pas voulu déranger le vieil homme que j'aperçus à travers une fenêtre en train de donner à manger à ses lapins. Mes connaissances plus que limitées en archéologie aussi bien que sur l'affaire dont il fut l'un des protagonistes ne m'engageaient pas à le distraire de ses occupations. 

L'année suivante, au cours d'un voyage en Guyane, en novembre 1998, j'eus la chance de rencontrer une personne très versée en archéologie. Comme je lui demandais, ce qu'elle pensait de Glozel, elle me répondit qu'elle n'en pensait rien. Elle ajouta, qu'en la matière, une découverte isolée n'avait pas de sens, ne pouvait pas être interprétée et qu'un faisceau convergent de preuves était nécessaire pour fonder une théorie. Ses paroles m'amenèrent à penser que bien des gens, dans la communauté scientifique, doutaient encore de l'authenticité du site. N'ayant pas d'éléments pour alimenter le débat, je préférai laisser dévier la conversation en me promettant d'en apprendre davantage dès que je trouverais une occasion favorable. 

C'est ce que j'ai fait. Dans ces quelques pages, d'abord réalisées comme un aide-mémoire pour moi-même, on trouvera: 

1- Des photos du musée de Glozel ( ici ) 

2- Un historique de l'affaire du début à aujourd'hui ( ici ) 

3- Des extraits d'ouvrages comportant un chapitre sur Glozel ( Charpentier, Charroux ) 

4- Quelques liens: 
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Le site officiel du musée de Glozel ( ici ) 
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Quelques hérétiques en archéologie ( ici ) 
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Une étude scientifique, très défavorable à Glozel ( ici ) 
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Préhistoire: l'affaire de Glozel ( ici ) 
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